Loin de l'oubli
****
Oublier les jours de ces grands vents
Qui ont soulevé le sol de mon cœur
Resté sans toiture, sans petit auvent
M'ont trop déchiqueté les douleurs
***
Oublier les mains qui ne caressent
Lors des grandes crises de solitude
Et de ce grand manque qui me presse
Avec ses multiples attaques trop rudes
***
Oublier tous ces regards méprisants
Qui m'ont donné l'envie de mourir
Quand l'amour a subi un échec cuisant
Devant ce qu'il y a de trop sale et d'impur
***
N'oublier cette sympathie débordante
Aux caresses des vagues du bel été
Et il ne pleut et il ne cuit et il ne vente
L’âme se sent comme au paradis invitée
***
N'oublier ces mots tendres et rassurants
Que l'air aurait voulu voler aux lèvres
Ils essuient légèrement et yeux et front
Et calment même les bébés qu'on sèvre
***
N'oublier nos calmes échanges du soir
Quand les étoiles envoient leurs froufrous
Et le très beau ciel est leur grand reposoir
La tristesse desserre vite tous ses écrous
***
T'oublier, mon dieu, pur mensonge débité!
Qui suis-je sans le baume de tes mains ?
Quand les autres m'ont loin banni et évité
Tu es venue donner sens à mes lendemains
***
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Oublier les jours de ces grands vents
Qui ont soulevé le sol de mon cœur
Resté sans toiture, sans petit auvent
M'ont trop déchiqueté les douleurs
***
Oublier les mains qui ne caressent
Lors des grandes crises de solitude
Et de ce grand manque qui me presse
Avec ses multiples attaques trop rudes
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Oublier tous ces regards méprisants
Qui m'ont donné l'envie de mourir
Quand l'amour a subi un échec cuisant
Devant ce qu'il y a de trop sale et d'impur
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N'oublier cette sympathie débordante
Aux caresses des vagues du bel été
Et il ne pleut et il ne cuit et il ne vente
L’âme se sent comme au paradis invitée
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N'oublier ces mots tendres et rassurants
Que l'air aurait voulu voler aux lèvres
Ils essuient légèrement et yeux et front
Et calment même les bébés qu'on sèvre
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N'oublier nos calmes échanges du soir
Quand les étoiles envoient leurs froufrous
Et le très beau ciel est leur grand reposoir
La tristesse desserre vite tous ses écrous
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T'oublier, mon dieu, pur mensonge débité!
Qui suis-je sans le baume de tes mains ?
Quand les autres m'ont loin banni et évité
Tu es venue donner sens à mes lendemains
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