Les madrigaux de délicatesse
Laisse-moi évoquer le cristal de ta magnificence,
ma Muse, ma Fée de liesse,
Toi qui es l’Impératrice de la douceur,
récite-moi les madrigaux de délicatesse.
Laisse-moi évoquer le cristal de ta magnificence,
ma Muse, ma Fée de liesse,
Toi qui es l’Impératrice de la douceur,
récite-moi les madrigaux de délicatesse.
Offre-moi le printemps des églantines
dont la blancheur éclaire le monde,
vois,
éclaire chacun de mes gestes,
dont la blancheur éclaire le monde,
vois,
éclaire chacun de mes gestes,
apaise les maux qui me gênent,
guide-moi à jamais en la péninsule de ta Splendeur,
moi qui suis rien
sans l’éphéméride de tes paumes contre les miennes.
guide-moi à jamais en la péninsule de ta Splendeur,
moi qui suis rien
sans l’éphéméride de tes paumes contre les miennes.
Reste auprès de moi, je t’en conjure,
et câline les strophes du silence,
rappelle-toi l’étoile d’azur de notre amour
scintillant aux nefs des bocages et des forêts,
et câline les strophes du silence,
rappelle-toi l’étoile d’azur de notre amour
scintillant aux nefs des bocages et des forêts,
parmi l’océan de la terre,
je veux me montrer digne Toi,
ouvre-moi les fenêtres de l’horizon
par delà la poésie de l’Univers.
je veux me montrer digne Toi,
ouvre-moi les fenêtres de l’horizon
par delà la poésie de l’Univers.
Les heures se succèdent, tu demeures,
conte-moi les libellules
dans les roseaux de lacs et des étangs,
là où tu flânes en l’orée de jours.
conte-moi les libellules
dans les roseaux de lacs et des étangs,
là où tu flânes en l’orée de jours.
Viens jusqu’à moi, et bientôt,
par les quatrains de ta tendresse,
tu me soulageras pour toujours
du fardeau de mon chagrin !
par les quatrains de ta tendresse,
tu me soulageras pour toujours
du fardeau de mon chagrin !
Sophie Rivière